Bref avec mon binôme aéronautique Frédéric, nous avions depuis quelques semaines voulu co-voler autour du pont de Millau, mais môssieur Mistral ou Dame météo Aveyronnaise en décidait autrement.
C’était compter sans notre entêtement et après les bonnes prières, justes incantations les cieux finirent par nous être favorables.
Nous voila partis par le chemin des écoliers pour faire de la navigation ce qui est plus intéressant dans un tandem pilote – radio/navigateur. Plutôt qu’une directe on choisi de contourner la R55B par le N partant du principe qu’Orange jouait surement à la guerre. Après Aubenas cap sur les Vans où nous interrogeons Orange sur une éventuelle activité de la D192 (sorte d’anneau de vitesse) pour s’entendre répondre « je vais me renseigner »…en fait malgré une relance nous n’avons jamais eu la réponse mais cela ne nous a pas empêché de voir un chasseur Rafale qui heureusement eut la bonne idée de raser les châtaigniers alors que nous étions au dessus des vautours.(nous avons dominé la bête du haut de notre « Petit Prince » !)
Après avoir longé le mont Lozère gros tas sans forme ni sommet réel nous voila vertical Mende où parait il une table sympathique attend les pilotes mais c’était pas l’heure et le pont nous attendait. Paysages fantastiques que ces Causses désertiques, caillouteuses puis les grandes gerçures des gorges du Tarn d’un coté et l’autoroute de l’autre apparaissent…attention à ne pas louper le pont.
Tu parles, à plus de 10km on voit surgir de terre les pointes de mat d’un vaisseau irréel semblant englouti dans les gorges…le pont est là. Personne autour de nous pour nous gêner dans un 360 où l’on se régale.
Halte à Millau terrain tranquille, personne en vue, pose en 32, un peu traitre avec quelques turbulences et une piste descendante dans son début.
Après ravitaillement des pilotes nous rentrons par une route au S après bien sûr être allé dire au revoir au pont. Cap sur Florac, Alès, vertical Orange et retour au bercail
Avec Frédéric nous nous sommes régalés, du pur plaisir. Voler c’est fantastique, ça on le sait, mais le vol partagé..du pur sucre